Hugo Lloris et les revenus publicitaires

Publié le par Rijsel-boys

 

 

Les revenus publicitaires de Thierry Henry et de Yoann Gourcuff sont diamétralement opposés à la trajectoire sportive des deux hommes. Alors que le recordman des buts en équipe de France est au crépuscule de sa carrière, le milieu de terrain de l’OL représente l’avenir du football français. Pourtant, Henry continue de dominer et de loin le top 3 des footballeurs français générant le plus de revenus publicitaires avec près de 7,5 M€ de revenus par an grâce à l’exploitation de son image.

Si l’échec des Bleus en Afrique du Sud a quelque peu terni l’image de nos internationaux tricolore auprès des grandes marques, ces derniers sont toujours très appréciés. Jean-Michel Aulas l’a bien compris et mise gros sur la franchise Yoann Gourcuff. S’il s’est offert le stratège de l’équipe de France pour 22 M€, le président lyonnais a également récupéré la gestion de la marque Gourcuff et espère rentabiliser rapidement le joueur, sur le modèle de ce qui peut se faire à l’étranger, notamment en Espagne.

Selon Franck Hocqmiller, directeur de l’agence VIP Consulting qui gère les droits d’image de sportifs, la tendance risque de s’intensifier dans les années à venir et quelques autres joueurs internationaux français de L1 suivent dans le sillage du milieu lyonnais. « Il y a un pool de jeunes au fort potentiel médiatique comme Hugo Lloris (Nike et EA Sports) , Guillaume Hoarau ou encore Kevin Gameiro. Ils savent où ils vont et ils ont tout compris de la gestion de leur image », explique Hocqmiller dans les colonnes de France Football.

Pourtant, à l’écouter, ces revenus sont très faibles et sont dix moins importants qu’à l’étranger. « En France, cela reste de l’argent de poche, car le contrat est de 125 000 € en moyenne sur une durée de 20 mois. Pour les contrats mirobolants, il faut regarder à l’étranger avec des montants de 1 à 2 M€ annuels sur trois saisons. Thierry Henry est l’exemple idéal du joueur qui a doublé ses revenus avec ses contrats d’image. » Les Bleus de L1 ne sont donc pas prêts de devenir millionnaires grâce aux revenus publicitaires.

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